La mise en place d’antennes 5G a suscité une vague de mécontentement de la part de riverains qui allaient voir l’apparition d’antennes à proximité de leurs domiciles.
Néanmoins L’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) qui a mesuré l’effet de la mise en service des antennes 5G sur le territoire affirme que l’exposition aux ondes est comparable à celle qu’elle était avant la mise en place avec, certes, un niveau légèrement supérieur dans la bande de fréquences 3,5 GHz.
Cette analyse est postérieure à une autre mesure qui consistait à calculer le niveau d’onde transmis par les smartphones 5G au corps humain et dirigé par l’ANFR.
Dans son rapport d’analyse émis le 14 Décembre dernier l’Agence indique que la mise en service des antennes 5G sur le territoire occasionne une exposition identique avant l’introduction de la 5G.
L’exposition du public aux ondes reste stable
Après avoir réalisé plus 3000 mesures d’exposition du public à ces ondes sur les deux dernières années dont 50% ont été menés à proximité immédiate des lieux qui hébergeront des antennes de cette technologie et avant leur mise en place.
L’autre moitié de ces analyses quantifiables ont été effectuées consécutivement à la mise en service des antennes afin de pouvoir comparer le niveau d’exposition aux ondes.
Pour être précis, il convient de mentionner que les essais ont été réalisés sur la base des ondes basses (soit celles comprises entre 700 MHz et 2100 MHz) et, en ce sens, nous pouvons observer que l’exposition du public à ces ondes reste stable malgré leur adaptation à la 5G.
Pour ce qui est des mesures réalisées au sujet de la bande des 3.5 GHz l’ANFR indique que « les premiers résultats montrent que l’exposition augmente très légèrement, la contribution supplémentaire de cette nouvelle bande pouvant être évaluée à 0,11 V/m »
Et la limite fixée par loi est de 61/V/m pour cette bande.
Dans le cadre du déploiement de la technologie 5G, il faut savoir que sont utilisées des antennes à faisceaux orientables. Ce qui signifie que l’exposition est dirigée directement de manière directe vers les utilisateurs 5G.
En raison de la faible utilisation des consommateurs, l’exposition reste de facto faible tient à rappeler l’ANFR qui compte bien continuer ses calculs afin de monitorer l’évolution de l’exposition à ces ondes en tenant compte de l’augmentation du nombre d’utilisateurs.
Une exposition supérieure mais contenue dans bande 3.5GHz
Comme indiqué précédemment la 5G reste, à ce jour, une technologie peu répandue et utilisée sur le territoire, malgré tout, les analyses de l’ANFR prennent de l’ampleur avec des mesures spécifiques réalisées sur 370 sites 5G supplémentaires.
Pour être plus précis l’agence nationale à engager ses mesures concernant le taux d’exposition aux ondes avec l’utilisation de la bande des 3,5 GHz en moyen de la génération artificielle de trafic avec le téléchargement d’un fichier d’un poids d’1 Go de manière à orienter le faisceau directement vers le point de mesure et ainsi pouvoir bénéficier d’une exposition qui se rapproche plus d’une utilisation en condition réelle.
L’ANFR fait part du fait que « Les premiers résultats montrent une augmentation moyenne de 16% de l’exposition». Un taux qui devrait atteindre 20%. Cependant l’ANFR souligne que l’installation de cette nouvelle bande améliorera les capacités de près de 50% mais que par-dessus tout, quasiment 100% des niveaux mesurés sont en dessous de la barre des 1 V/m.
Afin de conforter sa veille, l’ANFR promet qu’elle va s’engager dans la poursuite des mesures de contrôle des différents niveaux d’ondes et cela à la demande du gouvernement.
Et afin de conforter l’opinion publique au sujet de la 5G, Cédric O, le secrétaire d’Etat au numérique, a indiqué en octobre dernier vouloir doubler les contrôles d’exposition aux ondes électromagnétiques réalisés sur les smartphones ainsi que ceux des antennes de téléphonie mobile.
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