Cette dernière semaine a été le théâtre de nombreux actes de vandalismes d’auteurs qui avaient pour but d’endommager des liaisons de fibres interrégionales. Suite à cela une enquête a été diligentée pour la section cyber du parquet de Paris.
De leur côté, les opérateurs télécoms dénoncent avec la plus grande fermeté des « actes de malveillance d’une ampleur sans précédent »
Le 27 Avril dernier, le parquet de Paris et sa section cyber annonçait l’ouverture d’une enquête préliminaire visant à l’investigation faisant suite à une succession d’actes de vandalismes simultanés visant les réseaux fibre dans plusieurs régions françaises que sont :
- Auvergne-Rhône-Alpes
- Bourgogne-Franche-Comté
- Grand-Est
- Île-de-France
Le groupement de tous les opérateurs qu’est la Fédération Française des Télécoms représentant Bouygues Telecom, Orange, SFR et Free n’a pas hésité à caractériser au sein d’un communiqué commun des « actes de malveillance coordonnés et d’une ampleur sans précédent »
Arthur Dreyfuss, en qualité de président de la FFT n’a pas hésité à demander des sanctions exemplaires à l’endroit des coupables et à prendre la parole indiquant : « Nous alertons les pouvoirs publics depuis de nombreux mois sur la recrudescence d’actes de malveillance sur nos infrastructures. Les antennes-relais de téléphonie mobile étant généralement prises pour cible, les actes de vandalisme de ce jour sur les réseaux de fibre optique sont inédits et totalement inacceptables. Je condamne fermement ces actes de sabotage qui engendrent des désagréments considérables pour les entreprises et les citoyens de notre pays. Nous réitérons notre appel au futur Gouvernement d’intensifier la lutte et la prévention contre ces actes de vandalisme et nous appelons à durcir les sanctions pénales à l’encontre de leurs auteurs. »
Chacun des opérateurs se sont engagés à coopérer avec les forces de l’ordre afin de retrouver et poursuivre les malfaiteurs.